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Créée en 1220, la faculté de médecine de Montpellier est l’une des plus anciennes facultés au monde encore en activité avec ses siècles d’histoire et son bâtiment historique. Elle participe au rayonnement de la ville de Montpellier. Au cours de l’histoire, du fait de sa renommée, différents personnages illustres ayant marqué l’histoire venant d’horizons divers vont se former à Montpellier. Pour n’en citer que quelques-uns :
– Rabelais : docteur en médecine à Montpellier en 1537 ;
– Antoine de Saporta : chancelier à l’école de médecine ;
– Gui de Chauliac : chirurgien. Il a achevé sa carrière en tant que médecin pour les papes d’Avignon ;
– François Gigot de Lapeyronie : obtient très jeune son diplôme de Maître chirurgien. Il devient ensuite le premier chirurgien du roi Louis XV. Il va léguer une partie de sa fortune destinée à la création de l’Amphithéâtre de Chirurgie à Saint-Côme et va fonder l’Académie de Chirurgie ;
– Paul-Joseph Barthez : fut le médecin personnel de Louis XVI ainsi que de Bonaparte ;
– Jean-Antoine Chaptal : professeur. Grâce à ce dernier les locaux de la faculté de médecine vont s’étendre. Il va y faire construire un théâtre d’anatomie. Ceci entraîne la réunion des deux disciplines que sont la médecine et la chirurgie comme faisant partie d’un ensemble commun.
La faculté de médecine de Montpellier est classée depuis 2004 monument historique avec son conservatoire d’anatomie et participe au rayonnement de cette ville riche en histoire.
L’université de Montpellier voit le jour au Moyen Âge en 1289 grâce à la bulle Quia sapientia du pape Nicolas IV. Il faut attendre la Renaissance notamment le XVIe siècle pour que la ville de Montpellier devienne ce centre intellectuel de haut niveau du fait de la concentration de bon nombre de scientifiques dans cette ville. La période révolutionnaire a eu des conséquences sur l’ensemble des universités françaises qui ont été abolies. Mais l’université de Montpellier a continué de délivrer un enseignement médical aux étudiants. C’est à cette époque que l’école de médecine va s’installer dans les locaux de l’ancien évêché précédemment monastère bénédictin puis palais épiscopal. Elle devient ensuite une école de santé, aujourd’hui reconnue comme un bâtiment historique. L’apparition de l’école de pharmacie en 1803 va compléter l’enseignement scientifique et médical dans la ville.
Le XIXe siècle sera également marqué par l’entrée des femmes dans la faculté de médecine. Pour n’en citer que quelques-unes : Pauline Lautaud, première femme française étudiante diplômée d’un doctorat de la faculté en 1894. Aussi, Glafira Ziegelmann originaire de Russie sera la première femme interne des hôpitaux de province en 1897. Au sein de la salle des actes de la faculté de médecine, figure le tableau de cette femme, la seule d’ailleurs.
À la fin du XIXᵉ siècle toutes les facultés de la ville vont être réunies au sein d’une unique université. Le XXᵉ siècle est marqué par la loi Faure qui va permettre la création de trois nouvelles universités notamment l’université de Montpellier I, II et III.
L’une des particularités de cette faculté est qu’elle est liée à deux centres hospitaliers universitaires (CHU) que sont Montpellier et Nîmes, par convention. Les études se poursuivent donc à Montpellier ou à Nîmes sur des campus entièrement équipés et pensés pour les étudiants.
La faculté de médecine de Montpellier : une faculté du futur
Le XXIe siècle constitue une nouvelle ère pour la ville de Montpellier. Elle se lance tout d’abord se lancer en 2012 dans le processus de fusion des universités de Montpellier 1 et 2 en une seule université. Elle voit le jour en 2015 et devient alors la plus grande université du Languedoc-Roussillon. En 2017, l’achèvement de la nouvelle faculté de santé est financée par la région Occitanie à hauteur de 45,5 millions d’euros. Ceci permet de délivrer un enseignement d’excellence et accessible à tous. La renommée internationale de la ville en ce qui concerne le volet médical est alors bien établie.
L’architecte François Fontès s’est vu confier les plans d’un tel bâtiment. Son objectif était de créer une modernité à travers la construction de ce bâtiment tout en respectant et conservant la tradition qui fait l’histoire de cette université de renom.
Des locaux dédiés à l’enseignement
Située près des CHU Lapeyronie et Arnaud de Villeneuve, dans le quartier du Plan des Quatre Seigneurs, la nouvelle faculté de médecine s’étend sur plus de 11.000 m². Elle se compose de six niveaux comprenant notamment cinq amphithéâtres, 14 salles de travaux dirigés ainsi que six salles de cours. Elle est constituée d’un immense hall d’entrée et d’une grande verrière en façade. Un grand jardin se situe à l’arrière du bâtiment à l’image du jardin botanique universitaire créé il y a plusieurs siècles. Une partie des étudiants notamment les deuxièmes et sixièmes années continue cependant de suivre des cours dans les locaux historiques de la faculté sise au centre-ville.
Cette faculté est capable d’accueillir près de 8500 étudiants. Elle intègre plusieurs départements dont les départements de maïeutique, d’orthophonie et d’orthoptie.
Les moyens pédagogiques de la faculté de médecine
La faculté est composée principalement d’un laboratoire d’anatomie récent, inauguré en 2017, d’un plateau technique expérimental, d’une plateforme de simulation ainsi que d’un espace formatif au service de la relation patient-soignant. La pratique de la médecine s’en retrouve facilitée pour les étudiants de Montpellier. D’autant plus que cette nouvelle faculté est dotée d’instruments à la pointe de la technologie avec ses salles de simulations chirurgicales et ses amphithéâtres connectés.
La nouvelle faculté de médecine montpelliéraine à l’image de la ville fait le pont entre la médecine traditionnelle et celle contemporaine assurant une conception futuriste de la médecine et permet à cette ville de conserver son potentiel de centre intellectuel de haut niveau.